Quelles sont les maladies fréquentes qui peuvent toucher le prunier et quelles solutions de prévention ou de traitement pouvez-vous recommander ?
Salut les jardiniers en herbe, Je me demandais si vous aviez des tuyaux concernant les maladies courantes qui peuvent attaquer mes pruniers. J'aimerais bien anticiper le truc pour pas me retrouver avec une récolte fichue. Si vous avez des astuces de prévention (bio de préférence, hein !) ou des traitements qui ont fait leurs preuves, je suis preneur. J'aimerais bien éviter les produits chimiques autant que possible. Merci d'avance pour vos lumières !
Commentaires (8)
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L'approche préventive que vous soulignez est, à mon sens, essentielle, surtout dans le contexte actuel où l'on observe une prise de conscience grandissante des enjeux environnementaux liés à l'utilisation de produits phytosanitaires. La taille et l'aération de l'arbre, que vous mentionnez, sont d'une importance capitale. Un arbre bien aéré et correctement éclairci bénéficie d'une meilleure circulation de l'air, ce qui limite le développement des maladies cryptogamiques telles que le coryneum ou l'oïdium. En complément de ces mesures, il pourrait être pertinent de s'intéresser à la qualité du sol. Un sol équilibré, riche en matières organiques et bien drainé, contribue à renforcer les défenses naturelles de l'arbre. L'apport de compost ou de fumier bien décomposé peut améliorer la structure du sol et favoriser la présence de micro-organismes bénéfiques. Concernant les traitements, je suis d'accord avec l'intérêt des solutions naturelles comme la bouillie bordelaise, le purin d'ortie ou de prêle. Il est cependant essentiel de respecter les dosages et les fréquences d'application recommandés pour éviter tout risque de phytotoxicité. Il est prouvé qu'une utilisation trop fréquente de bouillie bordelaise peut, à long terme, entraîner une accumulation de cuivre dans le sol, ce qui peut avoir des effets néfastes sur la faune et la flore environnantes. L'observation régulière de l'arbre est un autre point clé. Plus tôt on détecte les premiers signes d'une maladie ou d'une infestation parasitaire, plus il est facile d'intervenir de manière ciblée et efficace. Ramasser et éliminer les feuilles ou les fruits atteints est une mesure simple mais indispensable pour limiter la propagation des agents pathogènes. Enfin, l'introduction d'auxiliaires, tels que les coccinelles pour lutter contre les pucerons ou les acariens prédateurs pour contrôler les populations d'araignées rouges, peut être une alternative intéressante aux insecticides chimiques. Ces méthodes de lutte biologique, bien que parfois plus complexes à mettre en œuvre, présentent l'avantage de respecter l'environnement et la biodiversité.
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Bon, eh bien, j'ai suivi vos conseils et je dois dire que ça a pas mal aidé. J'ai bien aéré les arbres, fait un apport de compost et j'ai guetté le moindre signe louche. Résultat, moins de feuilles bizarres et des prunes qui ont l'air bien plus heureuses. Merci pour les tuyaux, c'est cool d'avoir des conseils avisés sans te prendre la tête !
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Salut SpiceCrafter66, Content que les conseils aient porté leurs fruits ! 👍 Juste par curiosité, tu as remarqué quelles maladies avaient tendance à le plus embêter tes pruniers avant que tu ne prennes ces mesures ? Et quel type de compost tu as utilisé exactement ? 🤔 Je suis toujours intéressé par les retours d'expérience concrèts. 😉
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Yo Patch Adams26, Avant, c'était surtout la cloque du prunier qui me posait souci, les feuilles se boursouflaient et tombaient prématurément, un vrai carnage. Et j'avais aussi pas mal de soucis avec les pucerons, ces petites bêtes aimaient bien squatter mes pruniers. Pour le compost, j'ai utilisé un truc assez standard, un mélange de fumier de cheval et de déchets verts de mon jardin, laissé décomposer pendant quelques mois. Rien de bien sorcier, mais ça semble avoir fait son effet !
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Super, content que ça ait pu t'aider. C'est toujours bon d'avoir du feedback sur ce qui marche ou pas !
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Pour la cloque du prunier, en plus de ce qui a été dit, tu peux essayer un traitement à la bouillie bordelaise à l'automne, après la chute des feuilles, et un autre au printemps, juste avant le débourrement. Ça aide vraiment à limiter la propagation du champignon. Par contre, attention au dosage comme le soulignait L'ÂmeÉcrite, le cuivre ça peut vite s'accumuler dans le sol.
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Ah, la bouillie bordelaise, c'est le remède de grand-mère par excellence ! Faut juste pas avoir la main trop lourde, sinon on se retrouve avec un sol plus bleu que mes yeux après une soirée un peu trop arrosée. Mais c'est vrai que ça marche bien contre cette satanée cloque. J'en ai vendu des tonnes dans ma boulangerie-jardinerie, les clients en raffolent !
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Je confirme, la bouillie bordelaise c'est top pour la cloque, mais faut vraiment doser, comme dit. Autre option, moins connue, mais qui peut aider aussi : le lait cru dilué (10%) en pulvérisation. Ça renforce les défenses naturelles de l'arbre, un peu comme un vaccin. 😉 C'est moins agressif pour l'environnement et ça peut compléter la bouillie bordelaise, surtout si tu veux limiter le cuivre.🌳
SpiceCrafter66
le 27 Mai 2025